Patients
David Nguyen
Patient en hémodialyse
La cause de David Nguyen : l’amélioration des soins en néphrologie
« J’ai 33 ans. Je détiens deux maîtrises, une en ingénierie et l’autre en gestion de projets. J’enseigne dans trois écoles réputées en télécommunications et en électricité. Durant mes temps libres, je joue au hockey et au tennis. Bref, je suis un jeune homme tout à fait normal qui travaille, a une vie sociale et des passe-temps.
Mes soirées, par contre, ne ressemblent pas à celles de la majorité des gens. Trois soirs par semaine, après ma journée de travail, je ne rentre pas à la maison. Je me rends plutôt au Service de dialyse de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. De 19 heures à 23 heures, je dois rester assis dans un fauteuil de traitement pendant que mon sang se fait nettoyer par hémodialyse. Oui, vous avez bien lu : trois soirs par semaine, 52 semaines par année, je passe quatre heures à l’Hôpital, immobile dans un fauteuil…
Un traitement vital et de longue durée
C’est à la suite d’une grave maladie contractée alors que je n’avais que deux ans que mes reins ont cessé de fonctionner normalement. En l’an 2000, alors que j’avais 19 ans, je n’avais plus le choix : il me fallait faire de l’hémodialyse pour rester en vie. En 2003, j’ai eu la chance de recevoir une greffe de reins. Quelle joie pour moi de ne plus avoir à faire nettoyer mon sang à l’Hôpital! Malheureusement, mes nouveaux reins ont cessé de fonctionner en 2011, et j’ai dû recommencer l’hémodialyse.
Le confort des patients n’est pas un luxe!
Malgré le professionnalisme, l’empathie et la chaleur humaine du personnel de l’HMR, qui fait tout en son pouvoir pour que les patients se sentent bien, certaines choses pourraient rendre la vie plus agréable aux patients. N’ayons pas peur des mots : les locaux où on reçoit nos traitements sont loin d’être adéquats– ce sont des roulottes, installées sur le terrain de l’Hôpital. Chacun d’entre nous passons quatre heures assis pour chaque traitement, n’aurait-t-on pas droit à un peu de confort?
Il y a quelques temps, j’ai eu l’honneur de contribuer, par mon témoignage, à l’acquisition de 72 fauteuils de traitement ergonomiques et confortables pour le service de dialyse. C’est un bon début, mais il y a tant à faire pour améliorer les soins aux patients qui, pendant des années entières, seront suivis en néphrologie. Merci de faire preuve, pour eux, de générosité en aidant la fondation HMR. »